Le cuivre a la capacité de détruire le matériel génétique du virus responsable de la gastro et de stopper sa propagation. Installer des robinetteries en cuivre dans les hôpitaux et les centres de soins permettrait de couper court aux épidémies.
Le cuivre a la capacité de détruire le matériel génétique du
virus responsable de la gastro et de stopper sa propagation. Installer des
robinetteries en cuivre dans les hôpitaux et les centres de soins permettrait
de couper court aux épidémies.
Le cuivre tue les virus
Une première expérimentation, menée en 2008 au sein du
centre hospitalier de Birmigham, en Grande-Bretagne, avait déjà montré que les
surfaces en cuivre détruisent 90 à 95 % des micro-organismes (y compris les staphylocoques dorés) qui se
trouvent à leur contact.
A l’époque, les poignées de portes, robinets, barres
d’appui de salle de bains, les sièges des toilettes et chasses d’eau, les plans
de travail et les chariots de deux services de soins intensifs avaient été
remplacés par du matériel en cuivre.
Une nouvelle étude, menée par les chercheurs de l’Université
de Southampton vient confirmer cette expérimentation, à quelques semaines de
l’arrivée des premiers virus de gastro.
L’équipe dirigée par le Dr Sarah Waynes
a en effet découvert que l’utilisation de matériel en cuivre à l’hôpital mais
aussi dans les services de soins intensifs et les salles ouvertes au public,
stoppait la progression du norovirus, le virus le plus souvent impliqué dans
les flambées épidémiques de gastro entérite virale.
« Cette découverte est
primordiale car l’usage du matériel en cuivre pourrait être envisagé également
sur les bateaux de croisière ou les maisons de convalescence, des lieux où les
épidémies se propagent très rapidement car les personnes atteintes sont
contagieuses à partir du moment où les symptômes commencent et jusqu’à environ
48 heures après leur disparition» explique le Dr Waynes.
« Mais l’utilisation de surfaces en cuivre ne doit pas
empêcher les équipes soignantes de poursuivre les protocoles de décontamination
habituels. »
Source: Catherine Cordonnier, Top Sante